Veronica ANTONELLI

Veronica Antonelli, artiste plasticienne et peintre autodidacte, explore la matière et la lumière avec une énergie singulière. Inspirée par son parcours de cantatrice lyrique, elle fait dialoguer sa voix avec ses créations visuelles. Ses œuvres associent pigments, acrylique, cire fondue, tissus, bijoux, partitions d’opéra, objets recyclés et feuilles d’or, qu’elle transcende en une alchimie poétique.
Chaque toile est un chant visuel : éclats d’or et vibrations colorées matérialisent l’écho de sa voix. Engagée dans une démarche de seconde vie, elle transforme les matériaux du quotidien en œuvres porteuses d’espoir et de renaissance. Son univers mêle puissance, spiritualité et sensualité, pour offrir une vision positive et lumineuse du monde.

Soprano et plasticienne, membre de la Maison des Artistes depuis 2010, Veronica unit lyrique et arts visuels. Elle propose des visites chantées à Montmartre depuis 2013 et a soutenu sa communauté pendant la pandémie en chantant depuis sa fenêtre. Ce « Valzer de Musetta » incarne sa passion de mêler chant et matière.

Galeries &
collections

Le cœur de l’océan

Ce travail s’inscrit dans mes recherches sur la structure de l’acoustique, cet invisible qui devient perceptible grace à la vibration de ma voix a capella.

Feuille d’or, paillettes or, bombe or, cire fondue, vernis à ongles, acrylique, partitions West Side Story, tissus

Retour aux sources, j’ai travaillé avec joie ce bleu que j’avais quitté depuis 2004…
J’ai replongé! ! !
Des notes de musique sur l’écume, au coeur du tourbillon de l’or.
Dans le bras du tourbillon, une feuille d’or symbolisant la corne d’abondance.

La Bohême Puccini

L’œuvre que je vous présente est une interprétation visuelle de l’air pour soprano « Si mi chiamano Mimì », extrait de La Bohème de Puccini — un air que je chante et que je vis profondément.

Dans cette aria, Mimì confie qu’on l’appelle ainsi, mais que son véritable prénom est Lucia, « la lumière ». Pourtant, sous cette lumière fragile, se dessine un destin sombre. La musique elle-même traduit cette tension : une orchestration pleine de douceur et de ténèbres mêlées, comme une prémonition tragique.

À travers cette œuvre picturale, j’ai cherché à traduire ce contraste : la poésie de l’instant, la douceur d’un prénom, et l’ombre de l’éphémère.

La foi “Ah, ich fühl’s” de Mozart

Inspirée de l’air « Ah, ich fühl’s » extrait de La Flûte Enchantée de Mozart, cette œuvre plastique incarne le parcours initiatique de Pamina, héroïne lumineuse au cœur d’un opéra ésotérique.

Pamina, tout comme cette œuvre, s’expose avec foi malgré un environnement oppressant. Elle incarne la vérité du cœur, la force douce de l’amour sincère. Son chant, fragile mais déterminé, bâtit un pont entre l’épreuve et la lumière.

J’ai choisi pour support les pétales pourpres d’une rose éclose, symbole à la fois de vulnérabilité et de courage. Cette couleur profonde évoque l’intensité émotionnelle de l’aria et la noblesse du sacrifice.

Ce rôle, celui de la douce, me correspond intimement. Cette œuvre me va comme un gant, à l’image du chant qui m’habite lorsque j’interprète Pamina.