Inspirée par l’acoustique exceptionnelle de l’église du Cloître des Jacobins à Toulouse, cette œuvre explore la résonance suspendue d’un espace où le son semble flotter hors du temps. La hauteur vertigineuse des voûtes et l’immensité du lieu prolongent chaque note, qui se déploie lentement avant de s’éteindre dans une suspension presque mystique. Cette quête du « son parfait » s’inscrit comme un parchemin invisible où chaque vibration laisse sa trace. La soprano, à l’écoute du lieu, s’accorde au rythme, à la tonalité et à la respiration du monument. Elle en révèle l’âme, inscrivant par sa voix la mémoire sonore de l’instant dans la matière même de la pierre. Ainsi, l’espace devient partition, et la voix, calligraphie vivante du sacré.Les Bijoux, recouverts à droite sont comme des particules de son qui circulent que la cantatrice visualise dans sa perception singulière de l’environnement, tel un zonard de dauphin, du son.Une vidéo de la performance de la Soprano surnommé par la presse, « la Voix du Patrimoine », dans le cadre de « Monuments Enchantés » à Toulouse (2010-2022) est proposée à l’écoute de cette toile. Cette œuvre fait partie de la recherche sur le thème des acoustiques initié par Veronica ANTONELLI, avec son concept « Monuments Enchantés », soutenu par l’Unesco dans lequel elle matérialise le trajet du son. Depuis trois ans, Veronica ANTONELLI fait une collaboration Art et science avec deux CNRS Aix-en-Provence et Marseille concernant deux sujets : la structure de l’acoustique et l’interaction voix humaine inter-espèces.Au cœur des montagnes toscanes, dans l’église de la Madonna di Val di Prata à Monticello Amiata, l’acoustique révèle une pureté céleste où la voix se déploie en spirale lumineuse. La pierre ancienne absorbe et renvoie le son comme une prière continue, un souffle d’or et d’ocre qui s’élève vers la voûte avant de redescendre en caresse vibratoire. Les pigments chauds -cuivre, or, rose et violet – traduisent la rencontre entre la ferveur terrestre et la lumière divine. Chaque éclat doré incarne la présence du sacré, cette vibration intemporelle que seule la voix peut révéler. Le 13 juillet 2025, lors du passage de la Madonna della Consolazione, la soprano chanta accompagnée à la harpiste aux doigts de fée d’Anna Margherite Di Fierens, offrant au lieu une élévation sonore rare où la résonance du cœur rejoignait celle des pierres. La voix soutenue par la harpe devient offrande dans cette église où les siens jadis se recueillaient : elle circule, virevolte et se love dans les bras de la Madone, reliant la terre à la lumière. Un moment singulier où la cantatrice retrouve le village de ses grands-parents et de son père, entourée des amis et des connaissances de ces derniers comme si le temps avait été franchi, adopté, enraciné dans ce village toscan, natif de sa famille Italienne d’où elle n’était jamais partie…Suspendue dans une nacelle à cinquante mètres au-dessus du vide, la soprano explore l’acoustique vertigineuse du Gouffre de Proumeyssac, surnommé la Cathédrale de Cristal. Dans ce sanctuaire souterrain où l’eau, la pierre et l’écho dialoguent, chaque note se propage lentement, enveloppée d’une réverbération profonde et presque liquide. L’expérience devient une descente sonore vers l’invisible : la voix, telle une onde de lumière, épouse les parois calcifiées, s’infiltre dans les strates du temps et révèle la respiration minérale du lieu. L’œuvre picturale, inspirée de cette performance, matérialise cette spirale d’énergie – fusion de vibration, de matière et de silence – où l’humain et la Terre s’accordent dans un même souffle
« L’Invisible est perceptible »
À la croisée de l’art et de la science, « L’Invisible est perceptible » révèle les vibrations secrètes des lieux et la mémoire acoustique de la matière. Chaque œuvre est née d’une expérience sonore précise — crypte, grotte, temple, ou salle des fêtes du Palais de l’Élysée — où la voix de Veronica Antonelli dialogue avec l’espace, en capte la résonance et la restitue sous forme picturale.
Ces peintures, véritables empreintes vibratoires, matérialisent ce que l’oreille ne perçoit pas mais que le corps ressent : les ondes, les fréquences, les harmoniques.
Les feuilles d’or, les strates de pigments et les textures telluriques traduisent la densité du son et sa capacité à purifier, à harmoniser, à reconnecter la matière à la lumière.
Fruit d’une collaboration depuis trois ans entre Veronica Antonelli, artiste lyrique et plasticienne, et Thierry Legou, chercheur en acoustique au CNRS Aix-Marseille, cette exposition explore le lien intime entre voix, vibration et espace.
NB : Le 11/11/25 a 15H30 une première à Montmartre : visite chantée et médiation scientifique.
Veronica Antonelli et Thierry Legou allient leur expertise pour vous proposer une expérience sensible où la science éclaire le sacré, et où l’art rend visible l’invisible.
(Exposition art & science – “L’invisible est perceptible”, Galerie Alley, Montmartre, du 11 au 17 novembre 2025)
« L’Invisible est perceptible » À la croisée de l’art et de la science, « L’Invisible est perceptible » révèle les vibrations secrètes des lieux et la mémoire acoustique de la matière. Chaque œuvre est née d’une expérience sonore précise — crypte, grotte, temple, ou salle des fêtes du Palais de l’Élysée — où la voix de Veronica Antonelli dialogue avec l’espace, en capte la résonance et la restitue sous forme picturale. Ces peintures, véritables empreintes vibratoires, matérialisent ce que l’oreille ne perçoit pas mais que le corps ressent : les ondes, les fréquences, les harmoniques. Les feuilles d’or, les strates de pigments et les textures telluriques traduisent la densité du son et sa capacité à purifier, à harmoniser, à reconnecter la matière à la lumière. Fruit d’une collaboration depuis trois ans entre Veronica Antonelli, artiste lyrique et plasticienne, et Thierry Legou, chercheur en acoustique au CNRS Aix-Marseille, cette exposition explore le lien intime entre voix, vibration et espace. NB : Le 11/11/25 a 15H30 une première à Montmartre : visite chantée et médiation scientifique. Veronica Antonelli et Thierry Legou allient leur expertise pour vous proposer une expérience sensible où la science éclaire le sacré, et où l’art rend visible l’invisible. (Places limitées) www.veronicaantonelli.com (Exposition art & science – “L’invisible est perceptible”, Galerie Alley, Montmartre, du 11 au 17 novembre 2025)Sous la clarté mystique de la pleine lune, Montmartre se révèle dans son souffle secret. Les nuances turquoise et les éclats d’or évoquent la lumière lunaire qui caresse la pierre et fait vibrer les âmes du lieu. Les fragments de partitions rappellent les chants portés par le vent nocturne, tandis que les matières texturées traduisent la résonance invisible entre la voix et la colline. Cette œuvre capture l’instant suspendu où la lune devient témoin d’un dialogue entre ciel, terre et vibration humaine, un hommage à la beauté silencieuse et à la magie acoustique de Montmartre endormie. Un clin d’oeil à la visite nocturne du quartier bohème de Montmartre que propose la cantatrice du Sacré-coeur au Moulin rouge « Montmartre enchanté by night »Inspirée par les roches rouges de Sedona, cette œuvre capture la mémoire acoustique de la terre mémoire de milliards d’années, là où les vibrations minérales répondent aux fréquences de la voix humaine a capella, en 2005. L’instant magnétique qui a impulsé la recherche si spécifique sur l’identité sonore des monuments révélée grâce à la voix de la soprano surnommée en 2012 par la presse « la voix du patrimoine ». Une question : arriverai- je à reconnaître un monument par son acoustique singulière cet espace invisible devenu vibration qui devient perceptible par l’ouïe et par résonance corporelle ? Entre or, rose et pourpre, la matière semble chanter : les partitions enchâssées dans la texture évoquent l’union du souffle et de la pierre. Résonance de Sedona témoigne de l’alchimie entre la voix et la nature, révélant l’énergie vibratoire enfouie dans la roche, source d’équilibre et de puissance intérieure.« Cœur Tellurique » Inspirée de l’acoustique de la salle des fêtes du Palais de l’Élysée, « Cœur Tellurique » explore la vibration majestueuse du lieu où résonne l’histoire. Les strates d’or, d’argent et de lumière traduisent la puissance du son qui circule sous les ors de la République et se propage dans la mémoire des murs. Au centre, un vortex vibrant symbolise le souffle premier, là où la voix agit comme un instrument de purification. Par ses harmoniques, elle effectue des nettoyages sonores, libérant les charges mémorielles pour rétablir la résonance originelle entre matière, esprit et espace. Cette œuvre réunit art et science, dans une quête où la vibration devient langage et la lumière, mémoire du son.Né d’une recherche menée en juin 2024 par le chercheur acousticien Thierry Legou (CNRS) et la soprano Veronica Antonelli, ce projet explore l’interaction entre la voix humaine et les oiseaux. Cette œuvre matérialise l’impact invisible du chant sur le vivant : les feuilles d’or incarnent les oiseaux et la lumière leurs réponses, tandis que l’onde bleue représente la vibration vocale de la soprano, perturbant et réorganisant la communication naturelle des oiseaux par écho-localisation. Les textures aériennes, les poudres turquoise et vert émeraude traduisent la propagation du son dans l’air, au cœur du Jardin Saint-Vincent, lieu préservé, environnement de résonance naturelle à Montmartre. Le mouvement spiralé exprime la circulation de l’énergie entre ciel et terre, un dialogue sensible entre souffle humain et chants d’oiseaux. Inscrite dans le cycle « L’invisible est perceptible », cette œuvre rend visible la vibration du son et la connexion intime entre art, science et nature.“L’éveil de la pierre” /repérages acoustiques Notre Dame de Paris. Cette œuvre dégage une énergie de spirale vibratoire, une résurrection du son et de la lumière à travers la matière; avec ses roses profonds, ses textures mouvantes et ses éclats d’or qui évoquent la réverbération d’une voix sacrée. “La voix a cappella en mouvement dans Notre-Dame de Paris”. Dans le silence endormi de Notre-Dame de Paris, la voix a cappella circule telle une onde vivante qui accueille une présence bienveillante propice à la méditation. Dans le silence endormi de la cathédrale devenue refuge, la voix de a soprano a cappella circule comme une onde vivante. Chaque note réveille la mémoire acoustique du lieu, ré-active l’espace en sommeil et révèle sa résonance profonde. Par la vibration réverbérée, l’architecture devient instrument : la pierre répond, le souffle se propage, l’espace s’unit au son. La cantatrice est un fusion avec le monument. Ce dialogue entre voix et matière crée une unité vibratoire, où le sacré renaît par le son et où l’invisible devient perceptible.Monalisa, la Joconde à Montmartre vue par le prisme de la pureté du cristal Dimension : 80 x 40 cm Dans cette photographie extraite du livre Montmartre Enchanté par le prisme d’une goutte de cristal (Éditions Mademoiselle Enchantée, 2024), Veronica Antonelli capte l’âme de Montmartre à travers la transparence et la pureté du cristal. Le regard se renverse : l’icône universelle de la Joconde se reflète dans une sphère de verre, symbole de clarté et d’introspection. La scène se déroule dans la rue colorée rue Androuet consacrée aux piétons, aux arts et au bien-être, rue essentielle, vivante et artistique du quartier, où la pureté du cristal agit comme un filtre de vérité. Cette œuvre invite à purifier son regard, à nourrir son corps et son esprit de ce qui élève. Affirmation positive associée : Je me nourris de boissons et d’aliments sains (=qui renforcent mon équilibre et ma lumière intérieure). On prend soin de soin quand on s’aime, aimez-vous vous-même. Photographie sur toile numérotée en dix exemplaires, Veronica Antonelli, 2024