1979, la peinture soufflée, technique de peinture à l’aérographe, croise ma route : premier coup de foudre. La pratique de cette technique m’amène à désirer améliorer mon coup de crayon. Je fréquente alors des cours libres : croquis de modèle vivant et peinture à l’école des Beaux-Arts de Lille.
1992, attirée par sa transparence et sa commodité d’utilisation, je m’initie à l’aquarelle (cours et stages pour amateurs) et j’en fais régulièrement chez moi et au cours de randonnées ou de voyages.
2013, je visite l’exposition d’Hiramatsu Reiji, peintre japonais contemporain, le chatoiement, la vivacité et la force des couleurs de ses œuvres m’enchantent, c’est un second coup de foudre pour la technique qu’il utilise : le nihonga. Dans la foulée, je trouve un stage et m’initie à cette technique de peinture japonaise traditionnelle, pratique chez moi et refais un stage en 2014 et en 2019 auprès de Valérie Eguchi
Valérie Eguchi https://www.artmajeur.com/nihonga https://www.facebook.com/valerieennouchi
Peinture soufflée : cette technique peut se comparer, en plus élaborée, à la bruine, peinture au pochoir que l’on fait faire aux enfants avec de la peinture à l’eau et une brosse à dent.
Après avoir dessiné le motif sur une feuille de bristol, il est découpé et transformé en un puzzle que l’on reconstitue au dessus d’une feuille de papier aquarelle de même taille. Chaque pièce du puzzle est maintenue par un petit galet.
Un morceau à la fois du puzzle est enlevé pour que la zone qu’il recouvrait puisse être peinte. De la peinture à l’huile diluée dans de l’essence est pulvérisée avec un vaporisateur à bouche. Le nuage projeté par le souffle colore le papier plus ou moins selon l’intensité du souffle et de la couleur choisie.
Le fragment du puzzle est replacé avant de passer au suivant. Lorsque tout a été peint, le puzzle enlevé et, c’est la surprise : on découvre l’œuvre réalisée en aveugle.
Aquarelle
Nihonga : technique de peinture traditionnelle japonaise mêlant des pigments le plus souvent minéraux avec de la colle d’origine animale sur un papier particulier « Bunko shi ».
Un inattendu surgit, capte mon attention et éveille ma créativité. Suit le lent processus du nihonga : dessin du motif, apprêt du papier « Bunko shi » avec de la colle d’origine animale « Nikawa », séchage, marouflage du papier apprêté sur un support en bois, séchage et enfin, peinture à partir de pigments minéraux dilués avec la colle, réalisation d’un fond, séchage, report du motif, peinture du motif.
Techniques mixtes : empreinte à l’encre ou à l’acrylique